Mon Encyclo : Une vision des Choses

mardi, décembre 19, 2006


Les nouveaux dieux de la nuit




Les nouveaux dieux de la nuit

Sur le dance floor d’un club privé

S’agitent dans un rythme saccadé et sensuel

Ils affichent ostensiblement

Leurs signes de reconnaissance

Comme autrefois un attribut héraldique

Voltigent portables, bijoux, vêtements

Distinctions de la tribu scintillante

La cylindrée de la voiture sport

Rassure sur l’appartenance de l’étranger.

Le fard des courtisans coule

Comble les creux de vieillesse

Rester lisse pour se coller l’étiquette

Qui ouvre les portes et les draps

Quelques années encore

Contre le blues la poudre blanche

De l’apothicaire véreux est parfaite

Elle ravale les remords, les atermoiements

Aspérités handicapantes et occultées

Laissons aux losers les flics et les fouilles

Les privilégiés ne partagent pas

Avec l’inconnu indisposé à sacrifier

A ses codes, ses règles et ses normes.

Le strass a séduit le gamin, pressé de goûter

A la vie riche qu’on lui a appris à désirer

A la télé, fric égale plaisir est suggéré

Comme faste et oisiveté réservés qui plus est

Le papillon obsédé se jette sur la lumière blanche

Veut communier et brûle ses ailes

Contre les nantis protégés et adorés, intouchables

Qui consomment sa jeunesse et sa fraîcheur

Le laissent s’épuiser dans ses rets

Saupoudrés de la drogue qui réduit

Au rang d’objet la goule avide, envieuse, pitoyable

A des vampires joueurs, décadents mais implacables

Qui n’ont jamais entendu partager

Le don obscur avec les roturiers.


Johan


21/12/02

mercredi, décembre 13, 2006

Non, Jamel ne l'a pas inventée !

« Il n’existe aucune chance, mais saisis la ! »

Schopenhauer

Kasparov dans l'arène

Le champion légendaire d’échec Kasparov est entré en politique pour défaire Poutine.

http://www.lecourrierderussie.ru/fr/magazine/?artId=1778

Citation Alex

« On apprécie quelqu’un pour ses qualités. On l’aime pour ses défauts ».

Une sagesse populaire que m'a inculqué Alex, directeur de colo à Puyricard

Test psychologique de Marie

Un test psychologique qui m'a été enseigné par Marie G.

Prétendre avoir fait un rêve et vouloir que l'autre le devine (ou "j’ai un secret à te dire").

Si la question finit par un e, répondre oui, sinon répondre non.

Laisser le rêve ou le secret se raconter tout seul.

Claire, de Victor Hugo

Victor HUGO (1802-1885)

(Recueil : Les contemplations)

Pris ici http://poesie.webnet.fr/poemes/France/hugo/112.html


Claire

Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
O mère au coeur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu'elle revienne,
Cette pierre là-bas dans l'herbe est un tombeau !

La mienne disparut dans les flots qui se mêlent ;
Alors, ce fut ton tour, Claire, et tu t'envolas.
Est-ce donc que là-haut dans l'ombre elles s'appellent,
Qu'elles s'en vont ainsi l'une après l'autre, hélas ?

Enfant qui rayonnais, qui chassais la tristesse,
Que ta mère jadis berçait de sa chanson,
Qui d'abord la charmas avec ta petitesse
Et plus tard lui remplis de clarté l'horizon,

Voilà donc que tu dors sous cette pierre grise !
Voilà que tu n'es plus, ayant à peine été !
L'astre attire le lys, et te voilà reprise,
O vierge, par l'azur, cette virginité !

Te voilà remontée au firmament sublime,
Échappée aux grands cieux comme la grive aux bois,
Et, flamme, aile, hymne, odeur, replongée à l'abîme
Des rayons, des amours, des parfums et des voix !


Nous ne t'entendrons plus rire en notre nuit noire.
Nous voyons seulement, comme pour nous bénir,
Errer dans notre ciel et dans notre mémoire
Ta figure, nuage, et ton nom, souvenir !

Pressentais-tu déjà ton sombre épithalame ?
Marchant sur notre monde à pas silencieux,
De tous les idéals tu composais ton âme,
Comme si tu faisais un bouquet pour les cieux !

En te voyant si calme et toute lumineuse,
Les coeurs les plus saignants ne haïssaient plus rien.
Tu passais parmi nous comme Ruth la glaneuse ,
Et, comme Ruth l'épi, tu ramassais le bien.

La nature, ô front pur, versait sur toi sa grâce,
L'aurore sa candeur, et les champs leur bonté ;
Et nous retrouvions, nous sur qui la douleur passe,
Toute cette douceur dans toute ta beauté !

Chaste, elle paraissait ne pas être autre chose
Que la forme qui sort des cieux éblouissants ;
Et de tous les rosiers elle semblait la rose,
Et de tous les amours elle semblait l'encens.

Ceux qui n'ont pas connu cette charmante fille
Ne peuvent pas savoir ce qu'était ce regard
Transparent comme l'eau qui s'égaie et qui brille
Quand l'étoile surgit sur l'océan hagard.

Elle était simple, franche, humble, naïve et bonne ;
Chantant à demi-voix son chant d'illusion,
Ayant je ne sais quoi dans toute sa personne
De vague et de lointain comme la vision.

On sentait qu'elle avait peu de temps sur la terre,
Qu'elle n'apparaissait que pour s'évanouir,
Et qu'elle acceptait peu sa vie involontaire ;
Et la tombe semblait par moments l'éblouir.

Elle a passé dans l'ombre où l'homme se résigne ;
Le vent sombre soufflait ; elle a passé sans bruit,
Belle, candide, ainsi qu'une plume de cygne
Qui reste blanche, même en traversant la nuit !

Elle s'en est allée à l'aube qui se lève,
Lueur dans le matin, vertu dans le ciel bleu,
Bouche qui n'a connu que le baiser du rêve,
Ame qui n'a dormi que dans le lit de Dieu !

Nous voici maintenant en proie aux deuils sans bornes,
Mère, à genoux tous deux sur des cercueils sacrés,
Regardant à jamais dans les ténèbres mornes
La disparition des êtres adorés !

Croire qu'ils resteraient ! quel songe ! Dieu les presse.
Même quand leurs bras blancs sont autour de nos cous,
Un vent du ciel profond fait frissonner sans cesse
Ces fantômes charmants que nous croyons à nous.

Ils sont là, près de nous, jouant sur notre route ;
Ils ne dédaignent pas notre soleil obscur,
Et derrière eux, et sans que leur candeur s'en doute,
Leurs ailes font parfois de l'ombre sur le mur.

Ils viennent sous nos toits ; avec nous ils demeurent ;
Nous leur disons : Ma fille, ou : Mon fils ; ils sont doux,
Riants, joyeux, nous font une caresse, et meurent. -
O mère, ce sont là les anges, voyez-vous !

C'est une volonté du sort, pour nous sévère,
Qu'ils rentrent vite au ciel resté pour eux ouvert ;
Et qu'avant d'avoir mis leur lèvre à notre verre,
Avant d'avoir rien fait et d'avoir rien souffert,

Ils partent radieux ; et qu'ignorant l'envie,
L'erreur, l'orgueil, le mal, la haine, la douleur,
Tous ces êtres bénis s'envolent de la vie
A l'âge où la prunelle innocente est en fleur !

Nous qui sommes démons ou qui sommes apôtres,
Nous devons travailler, attendre, préparer ;
Pensifs, nous expions pour nous-même ou pour d'autres ;
Notre chair doit saigner, nos yeux doivent pleurer.

Eux, ils sont l'air qui fuit, l'oiseau qui ne se pose
Qu'un instant, le soupir qui vole, avril vermeil
Qui brille et passe ; ils sont le parfum de la rose
Qui va rejoindre aux cieux le rayon du soleil !

Ils ont ce grand dégoût mystérieux de l'âme
Pour notre chair coupable et pour notre destin ;
Ils ont, êtres rêveurs qu'un autre azur réclame,
Je ne sais quelle soif de mourir le matin !

Ils sont l'étoile d'or se couchant dans l'aurore,
Mourant pour nous, naissant pour l'autre firmament ;
Car la mort, quand un astre en son sein vient éclore,
Continue, au delà, l'épanouissement !

Oui, mère, ce sont là les élus du mystère,
Les envoyés divins, les ailés, les vainqueurs,
A qui Dieu n'a permis que d'effleurer la terre
Pour faire un peu de joie à quelques pauvres coeurs.

Comme l'ange à Jacob, comme Jésus à Pierre,
Ils viennent jusqu'à nous qui loin d'eux étouffons,
Beaux, purs, et chacun d'eux portant sous sa paupière
La sereine clarté des paradis profonds.

Puis, quand ils ont, pieux, baisé toutes nos plaies,
Pansé notre douleur, azuré nos raisons,
Et fait luire un moment l'aube à travers nos claies,
Et chanté la chanson du ciel dam nos maisons,

Ils retournent là-haut parler à Dieu des hommes,
Et, pour lui faire voir quel est notre chemin,
Tout ce que nous souffrons et tout ce que nous sommes,
S'en vont avec un peu de terre dans la main.

Ils s'en vont ; c'est tantôt l'éclair qui les emporte,
Tantôt un mal plus fort que nos soins superflus.
Alors, nous, pâles, froids, l'oeil fixé sur la porte,
Nous ne savons plus rien, sinon qu'ils ne sont plus.

Nous disons : - A quoi bon l'âtre sans étincelles ?
A quoi bon la maison où ne sont plus leurs pas ?
A quoi bon la ramée où ne sont plus les ailes ?
Qui donc attendons-nous s'ils ne reviendront pas ? -

Ils sont partis, pareils au bruit qui sort des lyres.
Et nous restons là, seuls, près du gouffre où tout fuit,
Tristes ; et la lueur de leurs charmants sourires
Parfois nous apparaît vaguement dans la nuit.

Car ils sont revenus, et c'est là le mystère ;
Nous entendons quelqu'un flotter, un souffle errer,
Des robes effleurer notre seuil solitaire,
Et cela fait alors que nous pouvons pleurer.

Nous sentons frissonner leurs cheveux dans notre ombre ;
Nous sentons, lorsqu'ayant la lassitude en nous,
Nous nous levons après quelque prière sombre,
Leurs blanches mains toucher doucement nos genoux.

Ils nous disent tout bas de leur voix la plus tendre :
"Mon père, encore un peu ! ma mère, encore un jour !
"M'entends-tu ? je suis là, je reste pour t'attendre
"Sur l'échelon d'en bas de l'échelle d'amour.

"Je t'attends pour pouvoir nous en aller ensemble.
"Cette vie est amère, et tu vas en sortir.
"Pauvre coeur, ne crains rien, Dieu vit ! la mort rassemble.
"Tu redeviendras ange ayant été martyr."

Oh ! quand donc viendrez-vous ? Vous retrouver, c'est naître.
Quand verrons-nous, ainsi qu'un idéal flambeau,
La douce étoile mort, rayonnante, apparaître
A ce noir horizon qu'on nomme le tombeau ?

Quand nous en irons-nous où vous êtes, colombes !
Où sont les enfants morts et les printemps enfuis,
Et tous les chers amours dont nous sommes les tombes,
Et toutes les clartés dont nous sommes les nuits ?

Vers ce grand ciel clément où sont tous les dictames,
Les aimés, les absents, les êtres purs et doux,
Les baisers des esprits et les regards des âmes,
Quand nous en irons-nous ? quand nous en irons-nous ?

Quand nous en irons-nous où sont l'aube et la foudre ?
Quand verrons-nous, déjà libres, hommes encor,
Notre chair ténébreuse en rayons se dissoudre,
Et nos pieds faits de nuit éclore en ailes d'or ?

Quand nous enfuirons-nous dans la joie infinie
Où les hymnes vivants sont des anges voilés,
Où l'on voit, à travers l'azur de l'harmonie,
La strophe bleue errer sur les luths étoilés ?

Quand viendrez-vous chercher notre humble coeur qui sombre ?
Quand nous reprendrez-vous à ce monde charnel,
Pour nous bercer ensemble aux profondeurs de l'ombre,
Sous l'éblouissement du regard éternel ?

Pascal, sur le Grand horloger

"Il y a dans le cœur de chaque Homme un vide qui a la forme de Dieu."

Pascal

5 phases précédant la mort

Les 5 phases de la psychologie du mourant :

Le refus, le marchandage, la dépression, la recherche d’un coupable, l’acceptation.

Le mystérieux homme du Kent...

« Le 7 avril 2005, on a trouvé un homme en costume cravate errant sous la pluie dans les rues d’une ville anglaise, à Sheerness, dans le Kent (Sud Est). Il s’est avéré muet et apparemment amnésique. Blond, de haute taille, qui semble âgé d’une trentaine d’année. Il lui a été présenté une feuille pour qu’il puisse s’exprimer, et il a alors dessiné un piano à queue. Placé devant le piano de la chapelle de l’hôpital, sur lequel il a joué comme un virtuose pendant deux heures. « Il semble très inquiet. Pour autant que nous le sachions, il n’a pas commis de crime mais nous le sentons très vulnérable », a indiqué le travailleur social qui le suit. Autre hypothèse, celle d’un étranger originaire d’Europe de l’Est. Des interprètes polonais, letton et lituanien ont tenté de lui parler, pour l’instant sans succès. Un avis de recherche a été lancé. »

Lu dans Metro, le 17/05/2005.

Ne jamais oublier de demander le discernement !

« Seigneur, donne moi la sérénité d’accepter ce qui ne peut changer, le courage d’affronter ce qui peut l’être, et assez de discernement pour les différencier. »

Voeu de silence

Un jeune américain a décidé de faire voeu de silence pendant les mois précédant l'an 2000. Il voulait ainsi réapprendre à écouter son entourage.

Daria et les diseurs de bonne aventure

Jane : "On se fait prédire notre avenir ?"

Daria : "C’est déjà bien assez dur de connaître le présent".

Citations Winston Churchill

"le mensonge voyage autour du monde pendant que la vérité met encore ses bottes".

"La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres."

"Je n’aurais jamais réussi, si j’avais su que c’était impossible"

"Faites le pire et nous ferons de notre mieux"

"Comment faites vous pour rester en si bonne forme?" "No sport"

Citation Mirabeau

« Le fort est condamné, sauf s’il transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir. »

Mirabeau

Cynisme stalinien

"La mort d'une personne est une tragédie, alors que la mort de millions de personnes est une statistique"

"La Bureaucratie est le prix à payer pour garantir notre impartialité"

Staline

Citation Camus

"Les tâches surhumaines sont seulement celles que les hommes mettent longtemps à accomplir"

Camus.

Citation Malraux

« S’il est une solitude ou le solitaire est un être abandonné, il en est une où il n’est seul que parce que les autres ne l’ont pas encore rejoint. »

Malraux

Citations Nietzsche

« Bénis soient les oublieux, car ils l’emportent même sur leurs bêtises. »

« Ce qui se dit la nuit, jamais ne voit le jour. »

« Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. »

Nietzsche.

Citations Alfred de Musset

« Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. »

« Je suis triste comme un lendemain de fête. »

Alfred de Musset

Citation Stephen King

« On a tous besoin de croire en quelque chose, moi, je crois que je vais reprendre une autre bière. »

S. King

Citation Woody Allen

« Quand j’entends du Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne. »

« L’éternité, c’est chiant, surtout vers la fin. »

Woody Allen

Proudhon

« L’Homme est une puissance d’action, la femme une puissance de fascination. »

Proudhon

Quelques phrases cultes des Simpsons

Homer : *Je suis pas du genre impressionnable, oh une voiture bleue !

Apu chasse la bande d’Homer avec son balai. Mandjula lui dit : "tu m’avais promis de renoncer au balai, -je sais que tu es non violente, mais on est en Amérique maintenant !"

Homer : *Hey qui vous êtes ? –André Agassi. -Quoi ? Le catcheur ?

*Qu’est ce que tu crois Flanders ? Maud doit avoir des expériences au paradis, c’est plein de célibataires attirants : Churchill, Hemingway, Sherlock Holmes. – Homer, Sherlock Holmes est un personnage ! – Oh tu l’as dit ! Grrrr….

Marge : *Une cassette d’Homer ? –Marge, si tu vois ces images, ça veut dire que j’ai trouvé comment marche le camescope.

Les 4 rôles de la nourriture

La nourriture à 4 rôles :

donner de l’énergie, procurer du plaisir, marquer son appartenance sociale et divertir.

L’obésité est le mal de l’ouvrier : assez riche pour se nourrir à volonté, trop pauvre pour profiter de la société de loisirs plus luxieux.

Avis d'Hugo sur la jalousie

« La jalousie n’est que la crainte de la médiocrité. »

Victor Hugo

Insidieux économisme...

Les assurances américaines proposent 25% de réduction à leurs clients qui acceptent un GPS espion et un capteur de frein dans leur voiture.

Les entreprises US peuvent obliger leurs employés à arrêter de fumer, même sans aucun rapport avec leur activité.

Tonton David

Mon oncle David est brillant et fait rêver la vie.

Il faut être un prisme sur le monde. Un prisme qui sait montrer la réalité, un prisme qui sait enchanter.

Il faut être un magicien.

Le coup de pinceau ne sert qu’à cela.

Mon Encyclo : Une vision des Choses

Bienvenue sur l'Encyclo de Johan.

Bien sûr, celle ci n'a pas vocation à devenir un second wikipedia, mais de recueillir des informations et des réflexions (bien que pour les réflexions, il faille surtout se référer à mon blog http://agir-et-reagir.blogspot.com/) qui m'ont marqué, que j'ai trouvé intéressantes pour comprendre le monde qui nous entoure.

J'espère que vous y trouverez de quoi réfléchir et réagir.

Les différentes branches de cette Encyclo seront d'abord toutes indifférenciées. lLes articles commencent par une liste de mots clés qui aident à s'y retrouver.



Amicalement, Johan.